Les conditions requises pour parler d'autorail léger
Le terme d'autorail léger doit être associé à une remise en cause d'un certain nombre de contraintes vieilles de 150 ans, si l'on veut bien lui donner un sens. Ce qui suppose que l'on envisage, pour ce matériel de nouvelles conditions d'exploitation et en particulier la non-banalisation avec le matériel classique. Sinon cette notion de légèreté doit être remplacée par le terme d'autorail bon marché.
Si, en effet, il est impératif de :
1° Garder le châssis à la hauteur du tamponnement normalisé à 1 m 025 pour subir les essais de compression de 150 tonnes pour être incorporé au matériel traditionnel.
2° Peser un minimum de 12/13 tonnes par essieu pour assurer le shuntage.
3° Utiliser des composants ferroviaires exclusivement pour lesquels il n'y a aucune concurrence possible sur le marché.
Il n'y a alors plus ni autorail léger, ni autorail bon marché et la SNCF peut proposer un large choix de solution éprouvées depuis le 150 cv unifié jusqu'au récent X 2100.